Pierres et lumières sont les matières premières de la photographie. À la recherche de leurs empreintes, Lucien Bitaux explore et réinvente les instruments de vision. Du capteur de l’appareil à l’astre lointain, le minéral s’impose à la fois comme outil et sujet. Le territoire de l’image se situe entre les profondeurs des mines et les immensités spatiales des observatoires. Dans cet interstice, la pierre génère des formes visuellement abstraites, physiquement concrètes.
Commissariat : Audrey Hoareau, directrice du CRP/
Exposition réalisée dans le cadre de la thèse en création artistique de l’artiste (Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains / Université de Lille)
Lucien Bitaux a initié la Scoposcopie, une discipline qui interroge les instruments de vision, les — scopes. Il cherche le nœud entre le référent et son signifiant, entre un objet et son image. L’astronomie prend une place importante dans cette démarche autour de la représentation des dimensions imperceptibles à l’œil. C’est la matérialité des images, et notamment leur condition minérale, qui incite Lucien à fabriquer ses propres appareils : ce travail se déploie en installations aux allures scientifiques produisant des visuels. Les médias deviennent à la fois des médiums et des sujets en tant que telles. La physicalité des appareils de prise de vue a conduit Lucien au Chili pour étudier la relation entre les observatoires et les mines dans le désert d’Atacama.
Diplômé de l’École des Arts Décoratifs de Paris et du Fresnoy, studio national des Arts Contemporains, il mène actuellement une thèse en création artistique dirigée par Nathalie Delbard et Melik Ohanian au Centre d’Études des Arts Contemporains de l’Université de Lille.
â–º Vernissage le 18 octobre 2025 à 12h30, en présence de l’artiste
Navette vernissage depuis Lille. Gratuite !
Réservation via HelloAsso, ici