30/mars 2019
15h30

Entrée libre
Learning center Ville durable
9003,Route du Quai Freycinet 3
Môle 1
59140 Dunkerque

Enchaînements / Rencontre avec Claire Chevrier & Cédric Martigny

crp-2013-18-008-3
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"GES 01:2010 Hôpital Privé Métropole", Clinique Lille-Sud - SOS Mains, 2010, Coll. du CRP/ © Claire Chevrier

Rencontre avec les artistes Claire Chevrier et Cédric Martigny autour de leur travail et de leur expérience de résidence en entreprise.

Claire Chevrier
Née en 1963 à Pau. Vit et travaille à Mayet et Paris
Photographe française et enseignante à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles, cette artiste a réalisé de nombreuses expositions personnelles et collectives dès 1996. Titulaire de nombreuses bourses de recherches et commandes publiques, elle a investi de nombreux territoires, national et international. En 2010, suite à une résidence au CRP/, Claire Chevrier entreprend un travail de recherche artistique dans la région. De cette résidence naît la série Il fait jour, exposée en 2012 à Douchy-les-Mines. Son travail de recherche se concentre sur des lieux de travail et plus précisément sur la relation entretenue entre les travailleurs et ces espaces. Elle découvre l’univers des grands sites industriels (PSA Peugeot Citroën à Villeneuve d’Asq), des grandes (SIRAIL, Crespin) et petites entreprises, des associations d’aide à la personne, des centres d’aide par le travail ou encore des lieux dédiés à la santé et aux soins (SOS Mains à Lesquin).

Cédric Martigny
Né en 1974 à Arcachon. Vit et travaille à Fougères.
Cédric Martigny caractérise son travail par une préparation importante en amont, composée de prises de vue, de dessins, qui lui permettent de réaliser un scénario. Ce travail autour de la captation du geste de manière photographique avait déjà été expérimenté par l’artiste dans l’entreprise La Cooperl.
« J’ai saisi l’occasion qui m’était offerte d’être accueilli au sein de l’entreprise La Cooperl de Montfort-Sur-Meu pour tenter une représentation du travail, en l’occurrence ici du travail de la viande. J’ai pour cela enregistré les gestes quotidiens et répétitifs effectués par les salariés sur la chaîne de l’abattoir. Le geste d’usage, celui de l’homo faber, est avant tout une technique du corps, apprise et transmise. Le corps du travailleur qui découpe, transforme, est également travaillé par le geste qu’il accomplit. L’activité de travail est ainsi une inter-relation du corps avec le monde et les choses qui le composent. Le geste, intermédiaire entre soi et le monde, est d’une certaine manière, ce qui nous fait « être au monde ». »

30/mars 2019
15h30

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